A la recherche du bonheur perdu du 18ème siècle à nos jours
Après avoir retracé brièvement son premier exposé qui concernait la recherche du bonheur de l’Antiquité au 17ème siècle (voir les archives 2010-2011 du site UTD), André ALESSANDRI s’est proposé cette fois de nous présenter la période qui va du 18ème à nos jours en la découpant en trois parties
Au 18ème siècle , l’idée du bonheur se laïcise et tend à devenir indépendante de la religion .C’est le bonheur immédiat, sur terre ,que l’on cherche désormais .Pendant un moment même ,la Révolution inscrira l’exigence du bonheur commun dans sa déclaration des Droits du citoyens, avant d’y renoncer . Le 18ème siècle qui avait tant cherché le bonheur, échouait finalement comme les autres.
Le 19ème siècle se partage entre le scepticisme de ceux, qui déçus au fond par l’échec du 18ème, ne croient plus dans la possibilité du bonheur ( les poètes par exemple se réfugient dans le goût de la nostalgie et le culte de la souffrance) et l’action de ceux, qui persistent dans la conviction que le bonheur peut être atteint (Karl Marx par exemple et son désir de changer l’homme en changeant la Société.
Le 20ème siècle va pousser à l’extrême la poursuite du bonheur qui va devenir une véritable affaire d’Etat. Mais les gouvernements ne pourront bien sûr prendre en charge que l‘aspect, matériel quantitatif. Dès lors la recherche du bonheur va devenir une véritable obsession que la publicité encouragera. La recherche du bonheur sera certes une source d’enrichissement et une créatrice d’emplois mais malheureusement aussi, la cause de dépressions et de souffrances .Si le bonheur devient une obligation , ne pas l’atteindre devient une faute et culpabilise l’être humain.
Finalement, l’homme a toujours cherché le bonheur sans jamais le trouver.
Et si cette recherche suffisait à le rendre heureux ?
Comme l’écrit Boris Cyrulnik « Il faut chercher le bonheur rien que ça çà rend heureux »
André ALESSANDRI
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