Ces quelques lignes rédigées par Jacques BERTRAND, directeur artistique et animateur d’Opéra Passion à Salon de Provence, résument de façon magistrale sa présentation de PUCCINI donnée à l’Auditorium devant un parterre un peu clairsemé, il convient de le dire, d’auditeurs ,mais qui ont particulièrement apprécié l’ensemble de l’exposé sur ce compositeur et l’interprétation brillante de 3 airs d’opéra par la soprano Mihaela DINU
D’aucuns ont minimisé pendant un demi siècle le génie de Giacomo Puccini, mais le combat de ceux qui avaient compris qu’il relevait directement de Mozart, Beethoven, Verdi ou Wagner a été un combat victorieux.
Aujourd’hui l’auteur de Manon Lescaut, La Bohème, Tosca, Madame Butterfly, Turandot, compte parmi les plus grands musiciens de tous les temps.
Il est interprété sur toutes les scènes du monde, toutes les chanteuses rêvent d’être un jour Manon, Mimi, Tosca, Cio-Cio-San ou l’émouvante Liu.
Puccini a passionnément aimé les femmes, il leur a donné les plus beaux rôles du Théâtre Lyrique, ainsi Maria Callas avait fait de Tosca son personnage préféré.
L’opéra puccinien unit à la plus ardente chaleur humaine, une dignité et une perfection d’écriture dont l’équivalent se cherche en vain dans toute la production contemporaine.
L’ originalité de Giacomo Puccini est si manifeste, que son influence n’a cessé de s’étendre sur nombre d’oeuvres lyrique de Zandonaï à Gershwin, de Menotti à Bécaud (l’Opéra d’Aran).
C’est de cette authenticité, que s’est établie la popularité dont il jouit, et non simplement son aisance, et son habileté à écrire une mélodie dite” éternelle”.
C’est la raison pour laquelle des chefs-d’oeuvre comme “La Fanciulla del West” et “Il Trittico”, totalement ignorés hier dans la production du grand compositeur toscan, sont aujourd’hui considérés comme l’égal de ses oeuvres les plus célèbres, et doivent pouvoir prétendre à la même glorieuse carrière que “Bohème”, “Tosca” ou “Madame Butterfly”.
J B